Bonification du terrain de la Voisinerie
Contribution à un projet mené par la SHAPEM et Parole d'excluEs
À propos de La Voisinerie
Baptisé La Voisinerie : une place verte pour la parole citoyenne, le projet a pour but de réaliser un îlot de fraîcheur et de sécurité dans l’îlot Pelletier, un secteur vulnérable de Montréal-Nord. Ce projet fait suite à un partenariat entre Parole d’excluEs et des chercheurs universitaires qui a permis, entre autres, de réaliser une étude sur les besoins et les aspirations des citoyens de l’îlot Pelletier. Celle-ci a fait ressortir les priorités suivantes : l’économie, l’emploi et la lutte contre la pauvreté, l’environnement, la sécurité urbaine, les relations interculturelles et intergénérationnelles. Ainsi, un projet de revitalisation de l’îlot Pelletier (PRIP) a vu le jour. Dès l’adoption du PRIP, les citoyens s’engagent dans la reprise en main de leur quartier, organisent une corvée de nettoyage, rencontrent les élus, sensibilisent les résidants au projet de verdissement. C’est donc dans la foulée de ces actions citoyennes qu’émerge l’idée de La Voisinerie.
« La Voisinerie : une place verte pour la parole citoyenne, illustre bien la volonté des citoyens de l’îlot Pelletier de se mobiliser afin de créer un espace de verdure convivial facilitant les rencontres et les échanges entre les familles du secteur. La création d’une zone d’agriculture urbaine par des jardins collectifs contribuera à la transformation de l’image du quartier et à l’amélioration de l’estime individuelle et collective. Cette nouvelle entité urbaine sera à l’image des besoins des citoyens », déclare Monsieur Patrice Rodriguez, fondateur et coordonnateur général de Parole d’excluEs.
« Ce nouvel espace vert aura des retombées concrètes sur le voisinage. D’une part, ce projet permettra la réduction des surfaces asphaltées, l’amélioration de la qualité de l’air, la diminution du bruit ambiant et le rafraîchissement de la température dans les 196 appartements avoisinants. D’autre part, il contribuera à l’amélioration des relations et des rapports entre les résidants et au renforcement du sentiment d’appartenance », souligne Monsieur Jean-Pierre Racette, directeur général de la SHAPEM.