Jean-Jacques Lincourt

Pouvez-vous vous décrire en quelques lignes et indiquer votre lien avec ILEAU.
Gestionnaire d’espaces verts municipaux à Montréal, maintenant à la retraite et impliqué dans divers projets de foresterie urbaine.
Quelles ont été vos motivations à vous engager dans le projet ILEAU ?
Je suis convaincu de l’immense bénéfice qu’apporte la présence d’arbres en milieu urbain. En plus de l’aspect esthétique et de son impact psychologique sur l’humain, les arbres en nombre suffisant (40% de la canopée et +) améliorent également la santé des individus. C’est pourquoi il faut en planter un maximum.
Quels sont les bénéfices que vous retirez de ce projet ?
Savoir que ma participation à des activités de verdissement aura un effet positif sur le milieu, dès la plantation des végétaux et pour des dizaines d’années à venir, voilà pour moi un important bénéfice personnel.
Quelles sont les missions d’un bûcheron de l’asphalte à vos yeux ?
Un bûcheron de l’asphalte identifie toutes les localisations possibles d’arbres ou de végétaux à planter et y travaille activement.
Quel serait votre message pour inviter les acteurs montréalais qui vous entourent à devenir des bûcherons de l’asphalte ?
Plantez, plantez, plantez, vous n’y trouverez que du bonheur et des bienfaits pour vous, votre santé, celle de vos congénères et surtout, celle de vos enfants pour les années à venir.
Quel est votre rêve pour le Montréal de demain ?
Je rêve que tous ces déserts asphaltés que sont les stationnements de centres commerciaux et les autoroutes deviennent invisibles du haut des airs. C’est possible, il y a des exemples inspirants : stationnement du centre Roussin à Pointe-aux-Trembles ou encore les abords du viaduc Langelier sur l’autoroute 40.
13 avril 2018