Cette année, le Jour de la Terre suit de près le Forum mondial sur la biodiversité, qui s’est tenu à Medellin (Colombie) en mars dernier. Les constats qui en sont ressortis confirment le déclin ultrarapide et sans précédent d’un grand nombre d’espèces à l’échelle de la planète... et l’urgence d’agir, à tous les échelons, pour bloquer et renverser la tendance.
Au Canada, un important déclin a été mesuré depuis 1970 : qu’il s’agisse des mammifères, des poissons, des oiseaux, des amphibiens ou des reptiles, environ une espèce sur deux présente une tendance à la baisse. Ces espèces en déclin ont vu leur population diminuer de 83 % en moyenne au cours de cette période. (WWF, Rapport Planète vivante Canada, 2017).
Chez nous comme ailleurs, l’effritement de la biodiversité est principalement dû à la perte d’habitats. En contexte urbain, cela se manifeste par la disparition graduelle des milieux humides, des forêts ou des prairies. En guise de contrepoids à cette tendance, les initiatives locales de verdissement ne sont pas à négliger.
Désasphalter un coin de stationnement; semer des fleurs mellifères dans un carré d’arbre; planter des arbres, arbustes et herbacées devant chez soi; installer des nichoirs à chauves-souris ou à insectes pollinisateurs dans son jardin… voilà autant de gestes concrets qui donnent un coup de pouce aux êtres vivants et qui contribuent à renforcer la trame verte du quartier.
ILEAU applaudit les citoyennes et citoyens qui contribuent, à leur échelle, à la santé des espèces et des écosystèmes de l’est de Montréal.
#Onportetousunpeulechapeau
photo : Charles Blagdon-Bergeron