Rêver le Grand parc de l'Est: un après-midi de travail riche en idées

Une cinquantaine de personnes d’horizons variés (groupes environnementaux et sociaux, chercheurs, citoyens) ont pris part, le 5 février dernier, à un atelier d’idéation sur l’avenir du Grand parc de l’Est. 

Organisé par le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) avec le soutien du Groupe Rousseau Lefebvre, cette activité constitue une étape de plus dans les démarches du CRE-Montréal et de ses partenaires en vue de l’agrandissement du parc-nature du bois d’Anjou et son ouverture à la population.

Les discussions fertiles et passionnées ont une nouvelle fois mis en évidence le potentiel d’un grand parc d’envergure métropolitaine comme élément clé dans une vision de développement durable pour l’est de l’île de Montréal. Accès à la nature pour les résidents et les travailleurs; protection et mise en valeur des milieux naturels; consolidation de la connectivité écologique de la trame verte et bleue de l’est; lutte aux îlots de chaleur et gestion durable des eaux pluviales; hausse du potentiel d’attractivité des secteurs environnants – les arguments en faveur du grand parc sont nombreux.

Les réflexions de l’atelier ont porté à la fois sur l’ancrage du futur grand parc dans la trame verte et bleue active de l’Est, ses relations avec les secteurs industriels et résidentiels environnants et les besoins d’aménagement afin d’en faciliter l’accès en transport actif et collectif pour l’ensemble des Montréalais. Par la suite, les participants se sont penchés plus spécifiquement sur les aménagements du terrain qui, en réunissant l’actuel parc-nature du bois d’Anjou (non aménagé et non accessible actuellement) et le golf métropolitain d’Anjou, pourrait atteindre une superficie de 140 ha, soit l’équivalent du Jardin botanique et du parc Maisonneuve.

Le résultat de l’atelier fera l’objet d’une synthèse qui sera prochainement diffusée.

Pour toute question, n’hésitez pas à contacter Emmanuel Rondia.